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La chirurgie bariatrique (ensemble des procédés chirurgicaux entraînant des pertes de poids importantes) est en forte progression. Il en est de même pour la demande de chirurgie plastique post bariatrique ou body contouring qui permet de corriger les conséquences cutanées de ces amaigrissements massifs.
L’obésité est un problème de santé publique en France : elle concerne 1 adulte sur 8 et 1 enfant sur 5. Elle est à l’origine de 2.3 millions de décès par an dans le monde.
50 000 interventions de chirurgie bariatrique sont pratiquées chaque année en France, classant notre pays en première place pour cette chirurgie en Europe.
La chirurgie bariatrique, quand elle est indiquée, peut apporter une solution radicale au surpoids et à ses conséquences sur la santé. Cependant, les amaigrissements massifs obtenus grâce à cette chirurgie entraînent des modifications plus ou moins importantes de l’aspect physique :
La peau, qui a longtemps été distendue par l’excédent graisseux se relâche.
Les variations de poids (effet yoyo) entraînent des vergetures et une perte d’élasticité de la peau : elle ne se redrape pas après la perte de poids.
La répartition des volumes corporels est modifiée, avec des amas graisseux, des bourrelets disgracieux qui alourdissent une silhouette pourtant amaigrie.
Le visage se creuse, la peau du visage se distend avec une impression de vieillissement ou de fatigue.
Les cheveux peuvent tomber ou être clairsemés.
La chirurgie post bariatrique ou body contouring apporte des solutions aux différents problèmes physiques engendrés par les pertes de poids massifs. Elle améliore non seulement le confort mais aussi la perception de soi. Elle a des effets psycho-sociaux très positifs.
L’indice de masse corporel (IMC) permet de déterminer si on est obèse ou non.
Son calcul permet de déterminer plusieurs tranches de corpulence.
L’obésité est définie par un IMC supérieur à 30.
L’obésité est dite modérée entre 30 et 35
L’obésité est dite sévère entre 35 et 40
L’obésité est dite morbide au-delà de 40
L’obésité est responsable de complications dont l’hypertension artérielle, le diabète, les douleurs articulaires, le syndrome de l’apnée du sommeil, entre autres.
L’obésité est considérée comme une maladie chronique et nécessite à ce titre une surveillance médicale à vie : en effet, même après l’obtention d’un amaigrissement important et le recours à la chirurgie plastique, il est primordial de ne pas délaisser le suivi médical sous peine de reprise de poids ou de complications tardives de la chirurgie bariatrique.
La chirurgie bariatrique a pour but de prévenir et de traiter les complications de l’obésité.
Elle concerne les patients dont :
L’IMC est supérieur à 40
L’IMC supérieur à 35 avec des complications de l’obésité
Après un bilan très poussé durant quelques mois et l’avis des différents spécialistes concernés par l’obésité (endocrinologue nutritionniste, diététiciens, psychologues, pneumologues, gastro entérologues), le chirurgien bariatrique peut proposer une technique de chirurgie afin de tenter d’obtenir une perte de poids importante et rapide.
Ces opérations ne sont en aucun cas une solution définitive à l’obésité. Le maintien de la perte de poids ne se fera qu’avec une vigilance totale et un suivi médical sans faille de la part des opérés, et ce, toute leur vie.
Il existe trois grands types de chirurgie :
L’anneau gastrique : le volume de l’estomac est diminué grâce à la mise en place d’un anneau sur la partie haute de l’estomac. Cet anneau peut être plus ou moins serré entraînant une satiété plus rapide au moment des repas.
La sleeve : il s’agit de la réduction chirurgicale du volume de l’estomac. Cela entraîne une satiété plus rapide
Le by pass : il s’agit d’un court-circuit digestif permettant de diminuer l’absorption des aliments
La chirurgie bariatrique permet dans la majorité des cas d’obtenir une amélioration de la santé en permettant :
Un amaigrissement rapide et important, améliorant la mobilité des patients
Une diminution voire une disparition des complications de l’obésité (hypertension artérielle, diabète, apnée du sommeil, arthrose)
Une diminution de la mortalité
Malgré l’amélioration de leur état de santé, 70% des patients ayant perdu du poids se renseignent sur la chirurgie plastique post bariatrique car l’amaigrissement massif et rapide a des conséquences sur la silhouette :
Conséquences physiques du relâchement et des plis cutanés : il existe souvent une gêne dans la mobilité due à l’excès de peau. Des ulcérations cutanées dues à la macération sous les plis causent des douleurs et parfois une émanation d’odeur désagréable présentant une véritable gêne sociale malgré une hygiène impeccable.
Conséquences psychologiques et sociales avec le développement de complexes et une baisse de la libido dues aux modifications physiques.
La peau détendue a perdu ses capacités élastiques l’empêchant d’épouser à nouveau les contours du corps et du visage amaigris. Malheureusement, ni le sport, ni les massages, ni aucune crème ne peut restituer cette élasticité perdue. Seule la chirurgie plastique peut réparer les dommages précités.
Après un amaigrissement important suite à une chirurgie bariatrique, la peau est détendue comme un habit trop grand, créant des bourrelets et des plis inesthétiques au niveau des bras, des cuisses, de la sangle abdominale. Les seins pour leur part sont tombants et vidés.
La correction des conséquences cutanées de l’amaigrissement requiert dans la majorité des cas plusieurs interventions chirurgicales de redrapage cutané. Seule la chirurgie plastique peut retendre la peau dans les zones concernées au prix de cicatrices. Le chirurgien plasticiens apporte bien entendu un soin particulier pour les sutures et le positionnement des cicatrices afin d’obtenir des cicatrices fines dissimulables. Mais ces cicatrices ne disparaîtront jamais, même si elles ont tendance à beaucoup s’estomper dans le temps. Le confort apporté par l’intervention de chirurgie plastique est en général supérieur à la gêne occasionnée par les cicatrices, qui sont dans l’ensemble très bien acceptées.
Les interventions destinées à redessiner la silhouette des patients en post bariatrique sont appelées interventions de body contouring. Ce sont des interventions exigeantes, considérées comme difficiles au sein de la spécialité. Elles nécessitent une maîtrise parfaite des techniques, car elles sont différentes des techniques utilisées plus largement en chirurgie plastique et esthétique pour les mêmes indications : le chirurgien doit connaître les faiblesses physiques des patients en post bariatriques et adapter sa technique pour réduire le taux de complication. En effet, mal maîtrisées, les interventions de body contouring peuvent avoir des suites très difficiles.
De même, lorsqu’une complication survient, votre chirurgien doit être à même de vous proposer la meilleure prise en charge pour une guérison optimale.
En d’autres termes, bien menées par un chirurgien expérimenté et rompu aux techniques de body contouring, ces interventions sont bien vécues et apportent un bien être certain.
On considère qu’il faut attendre une stabilisation du poids sur quelques mois avant d’envisager une chirurgie post bariatrique ou body contouring.
En effet, la perte de poids s’étale en général sur une année, avec une perte plus marquée les premiers mois, qui ralentit sur les derniers mois. Il faut ensuite attendre quelques mois que le poids se stabilise.
Bien entendu, si vous avez subi un Bypass, le bilan sanguin à la recherche de carences doit être normal (fer, vitamines, protéines doivent être à des taux sanguins normaux).
L’équipe qui vous suit dans le cadre de la chirurgie bariatrique pourra vous dire si vous êtes prêt à envisager une chirurgie post bariatrique.
La région de l’abdomen, du bas du dos et des fesses, plastie abdominale ou bodylift en fonction de l’étendue en circonférence de l’excédent cutané. L’amélioration des fesses peut être obtenue par un lipofilling des fesses.
La poitrine et le haut du dos
Les cuisses
Les bras
Le visage et le cou
Des études scientifiques menées auprès des patients ayant subi une chirurgie post bariatrique ont mis en évidence
Une amélioration de la perception de l’image de soi et de la perception d’autrui (proches, collègues, connaissances, inconnus)
Une meilleure assurance en société et au travail
Une amélioration de la qualité de vie avec accès à des activités que le patient se refusait soit par difficulté physique (surplus de peau gênant l’activité), soit par gène sociale (complexes pour les activités de type natation)
Les interventions de chirurgie plastique en post bariatrique sont soumises à entente préalable auprès de la sécurité sociale.
Une demande pour chaque intervention envisagée est à envoyer à la caisse d’assurance maladie qui doit donner son accord. Il est fréquent que le patient soit convoqué par le médecin conseil pour évaluer les séquelles d’amaigrissement et donner son avis. La prise en charge n’est pas systématique après un amaigrissement massif, elle est donnée si certains critères physiques spécifiques sont retrouvés à l’examen clinique.
Les zones concernées par une demande de prise en charge sont :
La face interne des cuisses : la cruroplastie (QZFA014)
« Indication : chirurgie réparatrice : – après amaigrissement pour obésité morbide, – dans les suites de la chirurgie bariatrique, – en postopératoire ou – en post gravidique ». Source : AMELI-CCAM.
L’abdomen : la plastie abdominale (QBFA008, QBFA012)
« Indication : chirurgie réparatrice dans les dégradations majeures de la paroi abdominale antérieure avec tablier abdominal recouvrant partiellement le pubis, justifié par une photographie préopératoire : – après amaigrissement pour obésité morbide, – dans les suites de la chirurgie bariatrique, – en post opératoire ou – en post gravidique ». Source : AMELI – CCAM.
L’abdomen, le bas du dos et les fesses : le bodylift (QBFA003)
« Avec ou sans : fermeture de diastasis des muscles droits de l’abdomen
Indication : chirurgie réparatrice dans les dégradations majeures de la paroi abdominale antérieure avec tablier abdominal recouvrant partiellement le pubis, justifié par une photographie préopératoire : – après amaigrissement pour obésité morbide, – dans les suites de la chirurgie bariatrique, – en post opératoire ou – en post gravidique ». Source AMELI -CCAM
La poitrine est une zone à part puisque seuls deux cas de figure peuvent faire l’objet d’une prise en charge en post bariatrique :
Lorsqu’il existe une hypertrophie avec nécessité de retirer au moins 300 g de matière sur chaque sein : la réduction mammaire (QEMA013)
« Indication : hypertrophie mammaire caractérisée, – responsable de dorsalgies, retentissement psychologique, – justifiable par photographie préopératoire, – étayée par : taille, poids, âge de la patiente et taille du soutien-gorge – dont la résection prévue en préopératoire est d’au moins 300 g. par sein opéré ». Source AMELI – CCAM
Lorsque la fonte a été totale, avec absence totale de glande mammaire et de sillon sous mammaire. Le bonnet du soutien-gorge doit être inférieur à un bonnet A : L’augmentation mammaire par prothèses (QEMA004)
« Indication : agénésie mammaire bilatérale et l’hypoplasie bilatérale sévère avec taille de bonnet inférieure à A, ou pour syndrome malformatif (sein tubéreux et syndrome de Poland) ». Source AMELI-CCAM
Chez l’homme, la gynécomastie est prise en charge dans la majorité des cas sans demande préalable à la sécurité sociale.
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