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Notre regard concentre une grande part de qui nous sommes et de notre beauté ; on y fait passer nos émotions, nos désirs, notre bienveillance ou notre complicité, ce qu’il y a sous nos mots… Mais le regard, bien sûr, ne se limite pas aux yeux, et de nombreuses affections de la peau du visage peuvent en altérer la qualité. Parmi elles, les poches sous les yeux, qui peuvent saper l’élégance d’un visage, donner l’air fatigué ou triste. Les solutions offertes par la chirurgie et la médecine esthétiques permettent de s’en débarrasser.
Il existe différents types de poches sous les yeux.
Une poche graisseuse est un amas de graisse formé par le déplacement de tissus adipeux qui s’accumulent sous la paupière inférieure. La présence d’eau est possible et accentue le volume de la poche.
Les poches malaires correspondent à un gonflement par rétention d’eau. Contrairement aux poches graisseuses, leur volume peut varier au fil d’une même journée. Elles sont en outre situées plus bas sur le visage que les poches graisseuses, sous le cerne et sur la partie haute de la pommette.
Enfin, on observe parfois la formation, avec le temps, d’un excès de peau sous la paupière inférieure.
Si les causes de l’apparition de poches sous les yeux sont souvent multiples, le vieillissement physiologique, qui entraîne un relâchement cutané, est déterminant. Ainsi, tous les facteurs qui accélèrent le vieillissement cellulaire, tels que le tabac, la surexposition au soleil, le stress et, de manière plus générale, une mauvaise hygiène de vie, favorisent la survenue de poches sous les yeux ainsi que leur accentuation.
Il existe aussi des prédispositions génétiques à la formation de poches, lesquelles constituent un trait commun au sein de certaines familles. Certaines allergies sont aussi en cause, elles-mêmes étant le fruit complexe de facteurs génétiques et environnementaux.
Les poches malaires, qui découlent d’une rétention d’eau dûe à des canaux lymphatiques moins performants que la moyenne, sont par ailleurs souvent plus apparentes au réveil et s’atténuent au fur et à mesure de la journée : la fin de l’immobilité nocturne signe celle de la stagnation de l’eau dans la poche, dont le volume diminue progressivement sous l’effet du drainage lymphatique.
L’intervention chirurgicale indiquée en cas de poches graisseuses sous les yeux est la blépharoplastie inférieure (chirurgie de la paupière inférieure).
Elle permet de traiter aussi bien les poches liées à un relâchement et à un excédent cutanés, généralement dûes au vieillissement et observées le plus souvent chez des patients de plus de 40 ans, que les poches graisseuses congénitales sans relâchement cutané.
Une blépharoplastie inférieure peut être réalisée en association avec d’autres interventions chirurgicales du visage, notamment une blépharoplastie supérieure. Les différents traitements et combinaisons possibles sont étudiés lors des consultations préparatoires, durant lesquelles est établi un bilan précis des caractéristiques spécifiques de la paupière et de la poche traitées.
Les résultats sont visibles immédiatement, mais il faut attendre quelques mois pour pouvoir en mesurer la pleine mesure et retrouver un regard rajeuni et plus serein.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale, généralement en ambulatoire, et dure en moyenne de 30 minutes à 2 heures. Le plus souvent indolore, l’opération peut entraîner l’apparition de quelques hématomes et gonflements qui nécessitent une éviction sociale d’environ 10 jours. Une sécheresse des yeux ou un larmoiement excessif sont parfois observés pendant les quelques jours après l’intervention. On retire les points de suture au cinquième jour post-opératoire : les cicatrices, d’abord visibles, disparaissent progressivement, en l’espace d’environ 6 mois.
Il est à noter que la blépharoplastie n’est pas indiquée pour les poches malaires, dont le traitement est plus spécifique.
Des injections d’acide hyaluronique au niveau du cerne peuvent permettre de dissimuler en partie les poches graisseuses peu prononcées et celles constituées d’excédent cutané.
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