Prendre rendez-vous au 01 45 75 61 99 ou sur
L’augmentation mammaire par prothèse mammaire (également appelée implant mammaire) permet d’augmenter le volume du sein par l’intermédiaire d’un implant mammaire. C’est une des interventions les plus demandées à travers le monde.
L’hypotrophie mammaire (volume mammaire insuffisant) voire l’atrophie mammaire (absence de glande mammaire ou bonnet inférieur à A) peuvent être à l’origine d’une gêne physique, psychologique et sociale.
Il existe deux types d’interventions chirurgicales permettant d’augmenter le volume des seins : le lipofilling mammaire (augmentation mammaire par injection de la propre graisse de la patiente) et l’augmentation mammaire par prothèse.
L’augmentation mammaire par prothèse se fait par l’intermédiaire de courtes cicatrices. Le volume désiré est atteint d’emblée. Votre chirurgien évaluera avec vous la meilleure technique ainsi que le type de prothèse le plus adapté à privilégier dans votre augmentation mammaire.
Il existe plusieurs indications d’augmentation mammaire par prothèses :
Augmentation mammaire bilatérale pour hypotrophie mammaire ou bonnet inférieur à A
Augmentation mammaire bilatérale pour repulper la poitrine (suite aux grossesses, à un amaigrissement)
Augmentation mammaire uni ou bilatérale pour correction d’une asymétrie mammaire ou d’une malformation mammaire congénitale (seins tubéreux, syndrome de Poland)
Augmentation mammaire de symétrisation d’une reconstruction mammaire.
La prothèse mammaire est formée d’une enveloppe externe constituée de silicone pour la majorité des prothèses commercialisées. Cette membrane extérieure peut être :
Lisse
Microtexturée
Macrotexturée
Plus la texturation est importante, plus la prothèse mammaire peut s’accrocher aux tissus avoisinants (effet velcro).
La macrotexturation faisant l’objet de surveillance à l’heure actuelle, il vous sera plus probablement proposé de recourir à une prothèse mammaire lisse ou microtexturée. Parfois, le silicone de l’enveloppe de l’implant mammaire est associé à du polyuréthane pour un effet velcro plus important.
Le contenu de la prothèse mammaire peut être :
Du silicone cohésif : il s’agit d’un gel de silicone qui ne coule pas. Ce gel peut avoir une consistance plus ou moins souple. Ce sont les implants mammaires les plus utilisés car elles permettent d’obtenir une consistance du sein plus proche du naturel, avec moins de plis.
Du sérum physiologique : la prothèse mammaire est remplie de sérum physiologique. L’avantage de ce type de prothèse mammaire est son innocuité totale en cas de rupture. Mais en parallèle, ces implants mammaires sont sujets à un dégonflement, à des plissements, et ont une consistance moins proche de celle des prothèses mammaires en silicone.
De l’Hydrogel : la prothèse mammaire est ici remplie d’eau gélifiée. La consistance est plus naturelle que le sérum physiologique. En cas de rupture, il n’y a pas de risque pour la santé. Ces prothèses mammaires sont homologuées depuis 2005 mais restent peu utilisées.
Enfin, différentes formes de prothèses mammaires peuvent vous être proposées : prothèse mammaire anatomique ou prothèse mammaire ronde.
L’implant mammaire a un prix variable en fonction de la marque choisie, votre chirurgien vous le précisera dans le devis qui vous sera remis avant l’intervention. La durée de vie d’un implant mammaire est limitée à une dizaine d’années et aucun fabricant ne peut garantir une prothèse mammaire à vie.
Votre chirurgien choisira avec vous l’implant mammaire qui est la plus adaptée dans votre cas après vous avoir exposé les différents types de prothèses mammaires existant sur le marché européen et en fonction des recommandations des autorités de santé.
Il est nécessaire de faire des cicatrices pour introduire une prothèse mammaire dans la poitrine. La cicatrice peut être positionnée :
Dans le sillon sous mammaire, sous le sein,
En hémi aréolaire inférieur, à la jonction entre l’aréole colorée et la peau du sein.
D’autres voies existent (voie trans aréolaire ou voie axillaire) mais sont peu utilisées.
Ces cicatrices sont positionnées de manière à être discrètes.
En fonction de l’anatomie de la patiente, le chirurgien décidera de positionner la prothèse mammaire plus ou moins profondément dans le sein.
Si la peau du sein est ferme, que la patiente n’est pas trop mince et qu’elle a déjà une quantité suffisante de glande mammaire, il est possible de positionner la prothèse en avant du muscle grand pectoral.
Si la patiente est mince, avec une très petite poitrine ou une peau fine, il sera plutôt proposé de positionner la prothèse mammaire derrière le muscle grande pectoral pour bien la recouvrir.
Ce procédé permet de réduire la visibilité de la prothèse dans le décolleté. Il s’agit de la technique du “dual plan”.
L’augmentation mammaire par prothèse mammaire se déroule sous anesthésie générale et dure entre une et deux heures.
Des marquages sont réalisés sur la peau de la patiente en pré opératoire en position debout.
Pendant l’intervention, la patiente est installée de manière à pouvoir être assise pour bien vérifier à tout moment la symétrie des seins.
Chaque prothèse mammaire est introduite par la voie d’abord décidée lors de la consultation. Elle est positionnée soit devant le muscle pectoral, soit en arrière, selon la décision prise en consultation.
Des sutures fines sont réalisées au fil résorbable. A ce stade, il est possible de traiter les cicatrices avec le laser URGOTOUCH pour optimiser votre cicatrisation.
Enfin, un soutien-gorge de contention est mis en place après les pansements.
L’augmentation mammaire par prothèse mammaire nécessite une hospitalisation en ambulatoire de quelques heures ou parfois, une hospitalisation d’une nuit.
Les suites immédiates d’une augmentation mammaire par implant mammaire sont marquées par des bleus, un gonflement des seins (œdème) et des douleurs.
Les douleurs sont calmées par différents types d’antalgiques en fonction de leur intensité. Les douleurs sont plus importantes si les prothèses mammaires sont de gros volume et si elles sont placées derrière le muscle grand pectoral.
Les bleus vont s’estomper progressivement en quelques jours. L’œdème quant à lui régressera en plusieurs semaines.
Des soins simples des cicatrices vous seront prescrits. Le soutien-gorge de contention post opératoire devra être porté un mois jour et nuit et un mois de plus la journée : Il a pour but d’atténuer le gonflement post opératoire et maintenir correctement les seins pour réduire les douleurs dues aux mouvements.
Il est recommandé de prévoir une semaine de repos avant la reprise de vos activités. La reprise du sport pourra s’envisager au-delà d’un mois après l’intervention.
Le résultat d’une augmentation mammaire par prothèse mammaire est immédiatement visible, bien qu’il s’affine dans l’année qui suite l’intervention. Le volume final sera évalué à 6 mois. Comme toujours en chirurgie plastique, le résultat définitif pourra être observé à 1 an (fin du cycle de cicatrisation, récupération de la sensibilité et de la souplesse cutanée, positionnement définitif de la cicatrice).
L’augmentation mammaire par implant mammaire permet d’améliorer la qualité de vie des patientes non seulement en améliorant leur aspect esthétique mais en apportant un bien être psychologique et social indéniable : les patientes gagnent en confiance en soi et de l’assurance dans la sphère intime et en société. Parfois, cette transformation physique a une répercussion positive dans différents aspects de la vie de la patiente.
Des soins simples des cicatrices vous seront prescrits. Le soutien-gorge de contention post opératoire devra être porté un mois jour et nuit et un mois de plus la journée : Il a pour but d’atténuer le gonflement post opératoire et maintenir correctement les seins pour réduire les douleurs dues aux mouvements.
Il est recommandé de prévoir une semaine de repos avant la reprise de vos activités. La reprise du sport pourra s’envisager au-delà d’un mois après l’intervention.
En l’absence de variation de poids ou de grossesse(s), le résultat d’une augmentation mammaire par implants mammaires est relativement stable. Les seins sont cependant soumis aux facteurs de vieillissement habituels (relâchement cutané, variation de volume de la glande mammaire).
Un examen clinique régulier par votre chirurgien est recommandé tous les deux ans avec une éventuelle imagerie (échographie ou mammographie) en fonction de votre âge.
Enfin, il est recommandé de changer de façon préventive les prothèses mammaires au bout de dix ans.
Comme toute intervention chirurgicale, une augmentation mammaire peut avoir des complications :
Hématome : il s’agit d’un saignement important survenant dans les heures (plus rarement dans les jours) qui suivent l’intervention. L’hématome nécessite une intervention chirurgicale. Les prothèses ne sont pas retirées.
L’apparition d’un épanchement liquide (sérome) dans la loge de la prothèse. Cette situation nécessite une surveillance. Cet épanchement se résorbe seul en général. Si l’épanchement persiste à long terme, ou apparait à distance de l’intervention, il faut pratiquer des examens complémentaires voire une intervention.
L’infection peut survenir dans le mois qui suit l’intervention et nécessite une opération pour retirer les prothèses. Une fois l’infection guérie, il est possible de réimplanter des prothèses.
Retard de cicatrisation.
Anomalie de cicatrisation : cicatrice hypertrophique ou chéloïde, due à la façon de cicatriser de chacun.
Perte de sensibilité autour de la cicatrice, souvent transitoire, parfois définitive.
Coque : il s’agit d’une réaction du corps contre la prothèse mammaire. Il s’agit de la formation autour de la prothèse d’une membrane épaisse. Le sein devient plus ferme, mais il n’est pas nécessaire d’intervenir. Dans certaines formes de coque, le sein peut devenir douloureux ou déformé : une opération peut alors être nécessaire.
Plis : ils sont inévitables, le plus souvent peu visibles. Ils peuvent être disgracieux si la patiente est très mince.
Rotation : Une rotation de la prothèse peut survenir, elle pose problème uniquement avec les implants anatomiques : dans ce cas une intervention peut être nécessaire pour les remettre dans le bon sens.
Rupture : Complication rare mais qui nécessite une intervention pour changer la prothèse défectueuse.
Sérome tardif : l’apparition d’un épanchement ou sérome tardif doit conduire rapidement à des examens complémentaires voire à une intervention pour en retrouver la cause.
L’augmentation mammaire a un prix en fonction du travail à effectuer. Le prix d’une augmentation mammaire par prothèses varie entre 3850 et 4700 euros.
L’augmentation mammaire par prothèses peut perturber l’allaitement.
Parfois, si la voie sous mammaire a été utilisée pour introduire les prothèses mammaires, il est possible d’allaiter.
Si l’allaitement est important pour vous, il vaut mieux attendre d’avoir eu tous vos enfants avant de procéder à une augmentation mammaire.
Les implants mammaires n’augmentent pas le risque de cancer du sein dans sa forme la plus fréquente.
Il a été rapporté la survenue d’un type très rare de cancer du sein appelé Lymphome Anaplasique à Grandes cellules (LAGC) chez une cinquantaine de cas sur près d’un million de prothèses implantées en France. Ce type de lymphome serait favorisé par des implants macrotexturés. Il faut le suspecter quand il existe un épanchement péri-prothétique, une rougeur du sein, une augmentation du volume du sein, une masse perceptible.
Le traitement consiste à retirer les prothèses et les tissus l’entourant. Le pronostic est bon, et ce traitement suffit à obtenir la guérison. Cependant, dans 10% des cas, un traitement complémentaire par chimiothérapie/radiothérapie peut être nécessaire. Si vous êtes porteuse de ce type d’implant, il est recommandé de voir votre chirurgien régulièrement pour une surveillance clinique et radiologique. Il n’est pas recommandé à l’heure actuelle de retirer des prothèses macrotexturées à titre préventif.
Il est recommandé de revoir votre chirurgien pour un examen clinique tous les deux à trois ans. En parallèle, votre gynécologue peut également palper votre poitrine régulièrement.
Si vous constatez une modification dans le ressenti ou l’aspect de votre augmentation mammaire, il est recommandé de consulter votre chirurgien, et de réaliser éventuellement une imagerie de contrôle.
Laisser un commentaire
1 commentaire(s)